SNIPING ZONE (CBM, 1996) [2 hommes, 1 femme – 90 mn]


A Sarajevo, sous les tirs des snipers et des canons serbes, une jeune Bosniaque reçoit l’aide d’un casque bleu français et d’un photographe américain.


« Benoît Marbot aime ces pièces à l'atmosphère réaliste qui s'inspire d'un événement qui a marqué notre pays. Sa démarche est généreuse. Cette dernière pièce sur les événement de Yougoslavie, malgré ses imperfections, touchera tous ceux qui, comme moi, ont la France au corps." Jean-Luc Jeener FIGAROSCOPE


« Benoît Marbot ne cherche pas à faire de l'humanisme à bon compte. Il en appelle à la conscience politique du spectateur. Le plus souvent avec rage, parfois avec humour. Un humour presque désespéré, mais qui nous permet de respirer entre deux anecdotes croustillantes - connues et moins connues - sur le rôle qu'a réellement tenu la "communauté internationale" dans cette mascarade sinistre. Une pièce indispensable, admirablement interprétée. » Gérard Biard CHARLIE-HEBDO


« Un texte fort et puissant. » Lionnel Liegeois LA VIE OUVRIERE


«  Sniping Zone est une pièce engagée. Elle nous met en présence d'événements qui ont lieu en Europe, près de nous. La pièce ne changera pas le monde hélas! Mais il est bon qu'un jeune auteur de 34 ans ouvre le débat sur cette guerre fratricide que les hommes politiques commentent et que les instances internationales acceptent. Benoît Marbot nous interpelle et nous quittons émus et bouleversés le théâtre. A voir absolument. »

Simone Vidal L'AMI DU VINGTIEME


« Cette nécessité d'aller à l'essentiel, ce rapport direct avec la réalité de l'art aujourd'hui, est peut-être ce qui donne à l'écriture de Benoît Marbot sa tension et sa justesse. Il n'écrit pas pour se faire plaisir ni pour proclamer son génie: il écrit, sur un sujet fort, une pièce toute simple qui nous touche parce qu'il n'y a rien de trop, aucun accessoire pour nous distraire et nous faire prendre des vessies pour des lanternes. C'est pour cela, parce qu'il n'y a pas de confusion entre art dramatique et spectacle, que ces textes constituent une lecture prenante, se suffisant à elle-même. Ce qui vient en plus, dans la représentation, c'est l'émotion, le tremblement de la vie donné par des acteurs heureux de jouer des personnages humains, complexes, tels qu'on en trouve chez des auteurs comme Mirbeau, Bernstein, Lenormand, Bourdet entre tant d'autres restés trop longtemps dans l'ombre... » Simone Balazard LE JARDIN D'ESSAI