VERONIQUE (CENT PAGES, 1992) [2 hommes, 1 femme – 80 mn]


Un soir, lors d’un festival de province, à la terrasse d’un café désert, un auteur attend ses amis. Ils ont vus sa pièce. Ils ne l’ont pas aimée.


"Etrange et rare impression que de basculer soudain sur scène et de se surprendre soi-même sous les traits des acteurs..." Pascal Sevez L'OLIVIE


« Une pièce, une vraie? C'est possible, avec Véronique de Benoît Marbot. Une situation, des personnages, une mise en scène, des comédiens? ça existe encore. Ouf! [...] Surprenante réflexion d'un homme jeune: Benoît Marbot n'a que trente ans! Les comédiens épousent son univers avec doigté. Spectacle limpide. On n'ose y croire. »

Jean-Louis Châles LA SEMAINE DES SPECTACLES


« En juillet 1992, dans le jardin du cours Saint-Michel en Avignon, j'avais assisté, par les hasards du off, à la représentation d'une pièce toute simple, toute fraîche, claire, touchante, qui, sans un mot de trop, allait loin dans la mise au jour de l'essentiel: la vie qui va, pas toujours comme on l'avait rêvée; la difficulté de l'art; l'amour qu'on a laissé passer et celui qu'on espère encore; la lâcheté et la jalousie; et tout ce que le spectateur pouvait comprendre en écoutant ces acteurs qui parlaient de nous avec cette langue d'aujourd'hui, juste, sans affectation, au plus près des êtres, murmure de la vie en eux, bruit de source. La pièce s'appelait Véronique et son auteur Benoît Marbot. »

Simone Balazard LE JARDIN D'ESSAI